🇫🇷 Mi-temps, premier bilan.

Fin Juillet à Paris, gonflée à bloc, backpack sur le dos et passeport en main, je fanfaronnais à l’idée de passer Noël sous les tropiques. Début Août à Québec (soit 10 jours plus tard), ma petite Maman et ses grosses larmes me font changer d’avis. Je rentrerai à Noël.

J’en profite pour cette première rétrospective.

Sommaire :

Les points forts

Les rencontres

Je suis rarement solo au final mais le fait d’entreprendre l’aventure seule me permet de rencontrer énormément de monde d’horizons et d’âges différents et d’avoir de nombreuses et différentes occasions de voyages. Il y a plusieurs types de compagnons de voyage :

  • Les proches qui me rejoignent sur une étape une semaine ou deux, certains plusieurs fois même (déjà 8).
  • Les amis, la famille ou les connaissances sur place (Madrid, Malaga, Montréal, San José, Los Angeles, Shanghai…) toujours partants pour un verre, une visite ou même un hébergement.

J’ai appris à ne pas sous-estimer mon réseau : Facebook aide énormément.

  • Les amis d’amis ou amis de la famille avec qui je suis mise en relation. Il y a même parfois un effet boule de neige (Barcelone, Détroit, Vancouver, San Francisco, Los Angeles, Shanghaï). J’ai appris à ne pas sous-estimer mon réseau : Facebook aide énormément lorsqu’on partage son blog et ses photos. Et mon entourage (proche ou lointain) semble être content ou même fier de m’aider dans mon aventure. Là, où, si je n’étais pas seule, on m’aiderait moins, voire pas.
  • Les prises de contact en ligne : j’ai utilisé Couchsurfing pour rencontrer des locaux et être hébergée à Seattle. Bilan : Nicolas, un nouveau copain. J’ai aussi passé en revue les groupes Facebook de « Backpackeurs USA ». Bilan : 2 groupes de voyage, le premier pour 5 jours de road trip entre Seattle et San Francisco le long de la côte Ouest, le deuxième pour 14 jours de road trip et de camping dans les états de Californie, Nevada, Arizona et Utah. (vu le coût du voyage en Amérique du Nord, il est nécessaire d’anticiper et de partager les frais autant que possible).
  • Les rencontres sur place, le plus souvent dans les espaces communs des auberges de jeunesse. Mais aussi un peu partout dans les villes asiatiques car les backpackeurs se repèrent entre eux et se parlent spontanément.
    Le tout mis bout à bout, il y a finalement peu de jours où j’étais seule. (Et quand ça arrive, je suis ravie de prendre du temps pour moi.)

L’autonomie

L’expérience en tant que telle est assez challengeante car il n’y a aucune routine sur laquelle se reposer. Chaque matin ou chaque semaine il faut créer son propre programme selon ses envies et sans demander l’avis de personne. Aucune raison de se plaindre de cela mais il est intéressant de noter quand même que la vie « normale » demande moins de réflexion et est plus reposante sur cet aspect.

On connaît le mécanisme on sait ce qu’on veut et ce qu’on aura.

En effet, chaque matin, on se lève, on se douche, on prend les transports, on arrive au boulot où une To Do List va dicter le reste des étapes à suivre jusqu’à la fin de la journée. Le soir, on va alors se détendre autour d’un verre ou d’un resto prévu depuis au moins une semaine. On connaît le mécanisme on sait ce qu’on veut et ce qu’on aura. À la différence du voyage itinérant sur un an où on se pose un peu plus de questions dans l’élaboration du programme quotidien, hebdo ou mensuel ; ce qui ressemble un peu à ça :

« Est-ce que si je vais là, je vais pouvoir faire de la randonnée/plongée/cuisine/visite comme je le souhaite ? Est-ce que ça rentre dans mon budget ? Je vais faire le trajet en train, c’est moins cher et ça me laissera le temps de rédiger ce communiqué de presse. Ah, et comme ça, j’économise une nuit d’hôtel. Sinon, je décale au mois d’après ? Mais la météo ne sera peut-être plus très bonne ? Et puis, je dois retrouver Florian en Birmanie, puis Elodie aux Philippines juste après, ça va être juste au niveau du timing… Mince le trajet est beaucoup plus long / cher que ce que je pensais… Ah, et il faut que je me bloque une demie-journée pour mon blog mais le wifi marche mal sur cette île. Bon, je fais quoi aujourd’hui ? »

Le point moins fort

Je risque un peu de faire grincer des dents en écrivant cela et je m’en excuse d’avance : j’ai de moins en moins la sensation d’être en vacances. Peut-être pour la raison citée ci-dessus, peut-être parce que c’est devenu mon quotidien, peut-être parce qu’il y a des vacances dans les vacances (alterner woofing ou humanitaire avec bronzette sur sable blanc.)
Le petit point noir en fait, c’est que par habitude, il m’arrive d’acheter un vol Los Angeles – Cancun ou Manilles – Hong Kong avec le meme entrain qu’une recharge Navigo. Et je sens une certaine différence d’excitation quand mes amis me retrouvent sur un autre continent le temps d’une ou deux semaines de congés payés alors qu’il s’agit pour moi d’une étape parmi d’autres. Heureusement, Fabien, Lyonnais tourdumondiste aussi, rencontré à Los Angeles, m’a fait déculpabiliser le temps d’un après-midi. C’était très simple, il a juste posé la question suivante :

« Et toi, alors ? Comment tu te sens après 6 mois de voyage ? C’est toujours aussi fou ? »

Lui aussi, ça lui arrive de se lasser, lui aussi ça le gêne de le dire clairement, lui aussi n’avait pas prévu rentrer à Noël et lui aussi était finalement content de rentrer en France pour un petit retour aux sources.

Un avant-goût du retour

Le retour pour les fêtes de fin d’année m’a semblé être un avant-goût de ce que serait mon retour de fin de voyage.
Les trois premiers jours furent rudes, socialement, matériellement, « environnementalement » parlant…

Socialement car il est difficile de partager avec ses amis, même les plus proches, les souvenirs créés avec d’autres.

L’intention est bonne, l’intérêt est réel, je le sais. Mais l’échange est superficiel.

Alors, on entonne un refrain qu’on répétera plusieurs fois par jour. Sans culpabilité, je répète mot pour mot la même chose que ce soit à un proche ou à une vague connaissance. Non pas que je mette sur le même pied d’égalité la marchande de vin du village de ma grand-mère dont je me préoccupe vraiment peu et mes proches… mais la réponse ne dépend pas de l’égard que je porte à la personne mais au contexte limité par le temps dans lequel elle s’intéresse à mon aventure. Car 10 minutes ne permettent pas de faire beaucoup plus que

« Alors c’est comment ? Tu arrives d’où, là ? Et tu repars quand ? Et où ? »

L’intention est bonne, l’intérêt est réel, je le sais. Mais l’échange est superficiel.

« Bin, je suis contente. C’est une chouette expérience. Dernièrement j’étais au Vietnam, j’ai beaucoup aimé. Je repars en Asie début Janvier. D’abord Chengdu en Chine, 3 jours, puis la Thaïlande… »

Comme le marketing, j’ai différentes versions en fonction de l’audience : longues, courtes, détaillées, aventureuses, relaxantes, enjouées…
En réalité, le réel partage d’une expérience ou d’un souvenir se fait de manière plus naturelle et spontanée au cours d’une conversation qui va me rappeler un souvenir. C’est là, où j’arrive à (et je préfère) transmettre les émotions vécues en voyage.

Environnementalement, simplement à cause de la météo. Passer de 30 degrés à 3 degrés avec peu de vêtements chauds, c’était difficile. Heureusement, cela ne devrait pas se reproduire quand je rentrerai en Juin. Autrement, revenir à Paris, à Metz, à Vezelay, découvrir Annecy, parler français, aller à la boulangerie et prendre le métro : aucun problème. 🙂

Matériellement car mes habitudes « matérielles » prises en 6 mois étaient devenues vraiment différentes. Pour résumer, elles sont moins élégantes certes mais moins fatigantes aussi.
À commencer par les vêtements. Par manque de vêtements chauds (ils étaient tous stockés chez mes grands-parents) et aussi un peu par flemme, j’ai emprunté et enfilé un jean taille homme. Avec des talons ça passe. Avec des baskets, un peu moins… Disons que ça me donne le style d’un chanteur de boys band dans les années 90.

Le problème n’est pas là, mais plutôt là :

Mercredi 21 Décembre, Metz
Maman : -« Tu ne vas pas garder ce jean pour te promener dans la rue ? »
Claire : -« Heu… Bon ben prête moi quelque chose… »

Dimanche 25 Décembre, Vezelay*
Papi : -« Tu n’as pas quelque chose qui te va mieux que ce jean pour te promener ? »
Claire : -« Bon, je vais mettre mon legging Décath… »
*(100 habitants en comptant les moutons)

Mardi 27 Décembre, Vezelay
Papa : -« Bin c’est quoi ce vieux legging Décathlon ?? »
Claire : – « 😭 »

Bizarrement, j’apprends que ma famille est plus fashion victim que mes potes parisiens issus d’écoles de commerce.

Une prise de recul

Blague à part, pour revenir au matériel : en voyage, je consomme beaucoup moins, notamment niveau shopping. Effectivement, je me plains rarement le matin de n’avoir rien à me mettre quand je m’apprête à randonner dans le Grand Canyon, me baigner dans la mer de Chine, visiter un temple Maya, faire une journée de Harley à LA ou ramasser des tomates à Détroit… J’avais même fini par me promettre d’acheter beaucoup moins de vêtements et d’en acheter de manière plus éthique, (principe du moins mais mieux : des choses plus chères mais qui n’exploitent pas des filons qu’on ne veut pas connaître).
Et quelle a été la première chose que j’ai faite pour préparer ma soirée déguisée de Nouvel An ? Acheter des vêtements à « 2 balles » chez H&M que je ne remettrai jamais (à moins que le fluo devienne tendance 2017…).

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Moralité ? (Ok je ne vais rien vous apprendre) nous sommes vraiment conditionnés par nos modes de vie qui parfois passent avant nos aspirations.
On doit jongler et trouver un équilibre parmi tout un tas de paradoxes : manger sainement la semaine et s’enivrer le week-end, faire du yoga et garder son job stressant, voir un ostéo pour des problèmes de dos et mettre des talons aiguilles, aimer les animaux et se gaver de foie gras à Noël, vouloir aimer les choses simples mais paniquer à l’idée de perdre son Mac Book Air… Cela s’appelle la dissonance cognitive et j’ai adoré cet article qui en parle très bien.

Comme déjà évoqué plus haut, ici ou là : la zone de confort et la routine sont encore une fois à étudier. Contre toute attente… figurez-vous que la routine vient à manquer. Tout d’abord, (ce n’est pas nouveau), c’est lorsqu’on commence à avoir une routine dans un certain endroit qu’on a le sentiment de connaître les lieux et de réellement se l’approprier et donc qu’on se sent bien. On est alors fier de pouvoir dire avec une fausse modestie

« Chiang Mai ? Oui je connais bien, j’y suis restée 2 semaines pour des cours de yoga. Je prenais toujours mon café au Siam Celadon à côté du canal, la serveuse était super sympa. Et les curry du Cooking Love sont à se damner. »

La routine vient à manquer.

Vu que l’heure est au paradoxe…: on peut dire qu’on cherche à fuir une routine en voyageant mais aussitôt arrivé, ce qui nous satisfait le plus est de se créer une mini-routine.
Cela ne m’étonne pas tant que ça, au final. La routine est un échantillon de la zone de confort et je pense vraiment que l’humain ne peut se construire lui-même sans construire sa zone de confort. Il apprend énormément en dehors de cette zone, on le sait. Cependant, il a besoin de bases solides sur lesquelles prendre appui pour se développer encore plus. C’est un cycle en fait… vertueux peut-être… Sortir de sa zone pour apprendre, en construire une nouvelle plus adaptée, en sortir à nouveau, etc…

Un bilan optimiste

Et dans la catégorie, jeune CSP+ (la mienne…), la palme de la question redondante est …

« Et tu penses que ça va aller quand tu rentreras ? Ce ne sera pas trop dur de te remettre dans le bain ? Tu ne seras pas trop déphasée avec la réalité ? »

Applaudissements svp 👏🏼 Vous avez été plus de 7 à la poser en 5 jours. 🙂

« Je ne suis pas partie de Paris parce que je fuyais quelque chose. »

Telle une bonne attachée de presse (non le job ne me branche pas), j’ai ma réponse bien rodée et sans scrupule aucun, je la récite aussi mot pour mot avec les mêmes mimiques, le même entrain, les mêmes tonalités. Ici, l’audience est quasiment la même, ça me permet de travailler plus en profondeur sans modifier la forme globale :

« En fait, je ne suis pas partie de Paris parce que je fuyais quelque chose. Au contraire, j’aimais mon job, j’adore la ville, j’adore mes amis et j’ai encore beaucoup de choses à y construire. Donc, je pense que tout cela facilitera grandement mon retour. Je me doute que je prendrai quand même une petite claque les premières semaines en me demandant si tout cela était bien vrai. Mais pour l’instant, je suis plutôt optimiste. »

Et c’est vrai 🙂

La légère lassitude et le manque de routine me consolent d’avance. Reprendre une routine parfois cool, parfois nulle, rendra à nouveau chaque séjour exceptionnel avec un réel besoin de prendre le large. Rien que pour ça, ça devrait aller. (Promesse intérieure de relire ses lignes quand la RATP sera en grève un jour de semaine, quand il tombera des cordes et que je n’aurai pas de parapluie, quand j’annulerai une soirée car dossier urgent à boucler pour le lendemain…).
Je pense avoir monté d’un cran aussi en autonomie et en organisation ce qui n’est pas plus mal. J’ai aussi gagné un cran dans le lâcher prise : se laisser promener par quelqu’un qui gère le programme, ça m’arrive aussi; modifier mon programme au profit d’une idée suggérée, aussi.

J’ai déjà en tête ce que j’aimerais faire à mon retour aussi bien au niveau pro qu’au niveau perso. Je pense donc avoir bien assimilé le fait que je rentrerai un jour et que ce voyage aussi agréable et bénéfique soit-il, n’est pas éternel.

Au fait, bonne année. 🙂

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PS : C’est toujours un plaisir de lire vos commentaires et d’y répondre. Surtout n’ayez pas peur de donner votre avis.

15 réflexions au sujet de « 🇫🇷 Mi-temps, premier bilan. »

  1. J’adore ton article je me reconnais beaucoup quoi que mon départ ne soit qu’en avril. Je suis à la fois super impatiente et un peu triste de laisser tous ce qui me rend si heureuse aujourd’hui.
    Mais je crois sans trop m’avancer que j’aurai un peu le même etat d’esprit.
    J’aime beaucoup la partie sur les paradoxes 😁.
    Et finalement quelle belle écriture.
    Merci de partager tout ça.
    Diane

  2. Super écrit. J’ai le sentiment identique en étant à Toronto depuis une semaine, pour y vivre…. Je ne prends pas du tout les choses comme si j’étais en vacances et du coup l’enthousiasme n’est pas du tout le même, même si je m’y plais. Bonne route à toi

  3. Salut claire,
    Je suis tombé par hasard sur ton article sur Facebook, et j’ai beaucoup accroché. Principalement sur le dernier couplet, pas mal de sentiment que je partage et ça fait du bien de le lire aussi 🙂
    Je suis actuellement en Australie et je pars en Asie 3 mois à partir de mi-mai; on se croisera peut être 🙂

  4. 👏🏻 Je ne laisse jamais de commentaires mais là à mi-parcours j’ai juste envie de te dire que je t’envie énormément d’avoir tout arrêté et d’être partie à la decouverte du monde!!
    Malheureusement pour moi, je n’ai jamais eu cette audace à cause de ma crainte des autres et la barrière de la langue. Mais je souhaite à ma fille de réaliser cette envie si elle l’a ^^
    Toujours un plaisir de te lire 🙂
    Vivement le prochain article 😉

    1. Merci Marine pour ton commentaire encourageant ! Ça me fait plaisir de savoir que tu me lis 🙂
      Je te souhaite de ne pas avoir de regret quant aux voyages, tu auras toujours la possibilité d’en réaliser, même à plus petite échelle et dans des régions francophones. Tout est possible 🙂
      En tout cas, ta fille a beaucoup de chance de t’avoir.
      Bises et à bientôt.

  5. Super article Claire!
    C’est bien construit et bien écrit, bravo!
    On se pose exactement les mêmes questions que toi avec soso mais nous ne voyageons pas en solo donc ce n’est pas vraiment la même chose. Je pense sincèrement qu’on fait beaucoup moins de rencontre en voyageant en couple mais on apprend beaucoup de choses sur nous deux, c’est une autre construction 😉
    Éclate toi bien, il te reste encore 6 mois. Nous, on rentre dans 3 mois et on est pas pressé de rentrer.
    Bisous de Hua Hin

    1. Merci Pilou pour ton commentaire !
      Intéressant d’avoir ton retour d’expérience aussi. Hâte d’en savoir plus. Effectivement, le voyage à deux doit forcément se passer différemment d’une aventure solo avec des + et des -. Ça ne m’empêche pas de vous envier un peu et j’espère aussi réaliser un périple en couple, un jour.
      Profitez bien de la suite de votre voyage, ce n’est pas une question de durée au final. En quittant Paris, vous avez déjà réalisé la plus grosse étape, la suite n’est que navigation au fil des souvenirs que vous vous créez 🙂
      Bises de Bangkok

  6. Très intéressant. Ce n’est pas un guide touristique. Je me demande même si ce mot à une place dans ton aventure ! Tes réflexions posent des questions auxquelles tu répondras peut-être dans la suite de ton récit mais que je me garderai de te poser, ne souhaitant pas être la 150ème personne à qui tu répondras la version complète ou simplifiée correspondant à la question 2 ou 3 ! D’ici là tu auras peut-être écrit un livre et tu n’auras plus qu’à y apposer une dédicace…
    J’aime beaucoup les photos que tu laisses sur Facebook. Elles font rêver et on sait ainsi que tout va bien pour toi.
    Que ton aventure se poursuive en 2017 avec autant de passions et de belles découvertes humaines, naturelles… Qu’elle t’enrichisse ! Et, peut-être, un jour nous enverras-tu des images de la lune ? Bises.

    1. Tu peux être la 150eme personne à me poser une même question, je te répondrai quand même avec plaisir Marie-Lyne 🙂
      Je me moque gentiment de ces questions récurrentes mais c’est justement parce qu’elles ont été posées plusieurs fois par des personnes différentes que j’ai pu écrire mon article.
      Oui tout va bien pour moi, parfois un petit bobo par-ci ou un petit bobo par-là mais rien de bien grave (et pas plus qu’à Paris !)
      Sur la lune, je ne sais pas haha ! En tout cas et encore une fois merci pour tes commentaires toujours plaisants et encourageants.
      A bientôt !

  7. Comme je te comprends. Et de le lire écrit par quelqu’un d’autre m’a beaucoup faire sourire 🙂 gros bisous ma belle, j’adore te lire. Marion

  8. Coucou Claire,
    Super article! En particulier le paragraphe « Un avant-goût du retour » ou des sentiments communs sont partages.
    A tres bientot j’espere 🙂

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